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Valls obtient la confiance de l’Assemblée pour tenter de mener à bien ses réformes

 

Le nouveau Premier ministre socialiste français, Manuel Valls, a obtenu hier soir la confiance des députés sur sa déclaration de politique générale qui a tenté de donner un nouveau souffle aux promesses de relance économique, déjà annoncées par François Hollande. L'épreuve a été passée haut la main par 306 voix contre 239, même si 19 voix de la majorité parlementaire lui ont manqué.
Neuf jours après la déroute de la gauche aux élections municipales, Manuel Valls a promis aux Français « vérité » et « efficacité », tranchant avec l'absence de charisme de son prédécesseur Jean-Marc Ayrault par son style volontariste et ses envolées lyriques sur la « grandeur de la France », « un pays qui a toujours vu plus grand que lui ».
L'ancien ministre de l'Intérieur savait qu'il jouait sa crédibilité avec ce discours qui ne pouvait que confirmer la « feuille de route » fixée par le président Hollande en début d'année. Il a promis une baisse du coût du travail de 30 milliards d'euros d'ici à 2016, qui passera notamment par une suppression des charges pour l'employeur d'un salarié payé au salaire minimum. Cette mesure s'inscrira dans le « pacte de responsabilité » annoncé par François Hollande le 14 janvier, destiné à relancer les embauches et, partant, à réduire le chômage qui plafonne à près de 10 %.
Manuel Valls s'est aussi engagé à poursuivre le redressement des comptes publics avec l'objectif de réduire de 50 milliards d'euros la dépense publique de 2015 à 2017. Cependant, a-t-il averti, « les efforts que nous faisons sur la réduction de nos déficits, sur nos réformes structurelles, sur la compétitivité des entreprises, sur le coût du travail ne doivent pas être balayés par un niveau trop élevé de l'euro ».
Ce programme laisse prévoir un dérapage des déficits publics, en contradiction avec les engagements pris par la France auprès des institutions européennes de ramener son déficit sous la barre des 3 % du PIB l'an prochain (4,3 % en 2013). « Il faut redresser nos comptes publics mais sans casser notre modèle social et nos services publics », a plaidé hier Manuel Valls. « Ce nécessaire équilibre, nous allons à nouveau l'expliquer à nos partenaires européens », a-t-il ajouté.
Il a également souhaité que l'Union européenne retrouve la croissance « au travers de politiques de grands investissements, de politiques pour l'emploi, notamment tournées vers la jeunesse ».

L'« apaisement » social
Contraint d'incarner, à lui seul, le changement après le désaveu des municipales (la plupart des ministres de Jean-Marc Ayrault se retrouvent dans son équipe), Manuel Valls a également dit vouloir répondre à la « crise de confiance » qui frappe l'exécutif. « La crise économique et sociale n'explique pas tout, il y a aussi une crise civique, une crise d'identité », a-t-il estimé, alors que les municipales se sont traduites par un taux record d'abstention et une montée de l'extrême droite. Il a ainsi souhaité « l'apaisement » sur les sujets de société, près d'un an après l'adoption du mariage homosexuel, qui avait provoqué une levée de boucliers à droite ainsi que chez les catholiques et musulmans conservateurs.
Quelques députés de l'aile gauche du Parti socialiste et une partie des écologistes, qui ne participent plus au gouvernement, se sont abstenus de voter. Quant aux communistes et leurs alliés, ils se sont prononcés contre une politique « sociale-libérale ». La présidente du Front national, Marine Le Pen (qui ne dispose d'aucun mandat électif), a estimé pour sa part que Manuel Valls « envoyait la France dans le mur ».

 

 

Source : AFP

 

9-4-2014
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